Qui suis-je ?
Je m’appelle Sylvain, je suis papa dans une famille recomposée de 3 enfants. A côté de cela, je suis enseignant depuis plus de 10 ans, hypnologue et passionné par le fonctionnement de l’humain. Je compte dans mes premières valeurs le dépassement de soi, le partage et la liberté qui sont pour moi fondamentales.
Je ne conçois pas qu’une fois enseignant on puisse s’enfermer dans une routine, aller au travail, enseigner sa discipline et ne jamais se remettre en question. Aussi, depuis que j’ai commencé ce passionnant travail, je teste, j’innove, je me fais mon propre avis sur telle ou telle pédagogie en concevant ma méthodologie d’apprentissage avec et grâce à mes élèves.
C’est à dire ? Ca se passe comment dans ta classe ?
Dans ma classe c’est très libre. Je crois en l’autonomie de chacun de mes élèves. Je crois également qu’on arrive à mémoriser les connaissances lorsque l’on trouve du sens à les apprendre. Les déplacements sont libres et je pars du principe que je n’ai pas la vérité. Dans ma classe, on utilise les tablettes, les téléphones, les livres, les copains, le prof, tout ce qu’on peut pour apprendre. On écoute de la musique si l’on veut à partir du moment où l’on respecte les autres dans ce qu’ils sont et dans leur façon d’être également.
Pourquoi enseigner ?
Lorsque j’étais en terminale, mon professeur de mécanique m’a clairement fait savoir que j’étais mauvais. Et un professeur de mathématiques m’a fait aimé sa matière. Après avoir validé un DUT informatique, j’ai compris qu’il fallait que je m’oriente en Mathématiques.
Je n’ai jamais été très bon dans cette matière jusqu’à ce qu’un jour, en Master 2 de Maths, tout se mette en place dans mon cerveau. Je ne peux pas l’expliquer mais c’est comme si d’un seul coup, alors que j’avais étudié cette matière depuis des années, je comprenais enfin les notions que j’avais étudié.
Durant cette même année de Master 2, je passais mon CAPES. J’ai alors pris un plaisir fou, alors que je consacrais ma vie à cette matière pendant un an, à étudier sans relâche. Finalement, je réussissais au bout de la troisième année à obtenir mon CAPES.